Syndic provisoire copropriete neuve

Syndic provisoire d’une copropriété neuve : qui s’en charge ?

Il n’est pas toujours facile de trouver un bon syndic de copropriété. La raison est que la profession a désormais une mauvaise réputation de la profession. Mais il y aussi le manque de personnel qualifié. Pour les copropriétaires bénévoles du conseil syndical, il n’est pas évident de savoir par où commencer ni sur quels critères se baser. Vous aurez toutes les réponses à ces questions ici.

Comment choisir un cabinet adapté au profil de votre résidence ?

Vous possédez un appartement dans un immeuble haussmannien, un grand ensemble de banlieue ou une résidence en province ? Chaque type de copropriété a ses particularités, vous devez choisir le bon syndic en fonction de votre propriété. Cliquez ici pour choisir un autre syndic et en savoir plus sur le changement de celui-ci. Pour un grand ensemble, optez pour un syndic spécialisé avec des services dédiés. Si vous êtes dans un immeuble bourgeois, recherchez un syndic habitué au haut standing. Gérer une résidence neuve ? Environ 20 % des syndics se focalisent sur ce secteur. Et pour des structures complexes comme les ASL, AFUL ou les IGH, trouvez un syndic expérimenté dans ces domaines.

A découvrir également : Gros plan sur le fonctionnement de la vie en copropriété

Quelles sont les informations à savoir sur la réputation d’un cabinet ?

En tant que copropriétaire, choisir un syndic honnête et transparent est important. Vous avez peut-être entendu parler des scandales qui impliquent des syndics et des détournements de fonds ? Pour les éviter, il est essentiel de bien se renseigner sur le cabinet que vous envisagez. La recherche d’informations fiables sur son historique et sa réputation est la première étape à entreprendre.

Lorsque vous consultez des avis sur Internet, soyez vigilant. Il est important de distinguer les critiques objectives des avis biaisés. Il faut que vous sachiez distinguer les critiques qui proviennent des concurrents, des copropriétaires mécontents pour des raisons personnelles. Un copropriétaire en conflit avec son syndic pour des charges impayées pourrait, par exemple, publier un avis négatif par représailles.

A découvrir également : L’entretien de la chaudière est à la charge du propriétaire ou du locataire ?

Faites appel à un professionnel expérimenté dans le domaine des syndics pour vous aider à identifier les cabinets honnêtes et ceux qui le sont moins. Cela peut vous épargner bien des soucis et garantir une gestion saine et transparente de votre copropriété.

Que doit-on vérifier pour connaitre la conformité juridique d’un syndic ?

Même avec une confiance établie envers un cabinet de syndic, procédez à quelques vérifications. Faites ces quelques vérifications avant de proposer le contrat du syndic à l’ordre du jour de l’assemblée générale pour élection. Avant de finaliser votre choix, il est important de s’assurer de la conformité juridique du cabinet. Les documents que vous devez demander sont :

·       Une carte professionnelle : elle atteste de la légitimité du syndic à exercer cette profession.

A découvrir également : Maison neuve à vendre à Liège, pourquoi passer par un promoteur immobilier ?

·       Un extrait KBIS : ce document officiel prouve l’existence juridique du cabinet.

·       Le montant de la garantie financière (attestation de la loi Hoguet) : elle garantit que le syndic est en mesure de gérer les fonds de la copropriété.

·       Une attestation de responsabilité civile professionnelle : ce document assure que le syndic est couvert en cas de faute ou négligence professionnelle.

·       Le contrat : vérifiez sa conformité avec les dispositions de la loi ALUR qui encadre les activités des syndics.

Encore une chose, vous vous posez peut-être la question : est-ce que je dois choisir le syndic le plus proche et le moins cher ? Lorsque vous choisissez un syndic, le prix et la proximité géographique semblent souvent prioritaires. Pourtant, ces critères ne devraient pas être les seuls à guider votre décision. En Île-de-France, un syndic coûte entre 200 et 250 euros HT par lot, un peu moins qu’en province. Méfiez-vous des tarifs trop bas qui peuvent camoufler des marges arrière douteuses. Pensez-y : une différence de 1000 euros répartie entre 25 copropriétaires, c’est seulement 40 euros par an chacun, soit plus de 3 euros par mois. Ce petit écart peut influencer votre choix. Les syndics en ligne, avec leurs tarifs attractifs, gèrent tout à distance. Mais une gestion efficace nécessite souvent une présence physique, surtout pour les grands ensembles. La proximité géographique n’est pas aussi importante qu’on le pense. Un bon syndic n’a pas besoin de visiter fréquemment la résidence, sauf pour les grands complexes.

A découvrir également : Qu’est-ce qu’une copropriété horizontale ?