Lors de la combustion, si votre chaudière est en mauvais état ou que votre logement n’est pas suffisamment ventilé, le risque d’intoxication au monoxyde de carbone est permanent. C’est en effet un gaz invisible et inodore presque indétectable et qui est à l’origine des nausées, vertiges et maux de tête –une intoxication au monoxyde de carbone peut être mortelle.

C’est pourquoi lors de la visite d’entretien annuel obligatoire, un professionnel mesure son taux dans la pièce où votre chaudière est installée. Cette opération génère naturellement des frais, et afin de savoir clairement s’ils sont à la charge du propriétaire ou du locataire, il est important de revenir sur quelques points.

L’obligation d’entretien de la chaudière

Une visite d’entretien annuel de votre chaudière comprend les étapes telles que la vérification de l’état de votre appareil, le nettoyage complet de tous les éléments intérieurs ou extérieurs et le réglage des mécanismes. Ensuite, il va être question de mesurer les émissions de polluants atmosphériques, de vous prodiguer quelques conseils d’utilisation pour votre chaudière et éventuellement faire une recommandation sur son remplacement si nécessaire.

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L’entretien de votre chaudière va durer entre généralement entre 1h30 et 2h selon l’état de l’appareil. Et dans les deux semaines suivant la visite, une attestation d’entretien à conserver deux ans au minimum va être envoyée. Car, c’est un document qui vous ai demandé par votre assureur en cas de sinistre.

Et en fonction du professionnel que vous allez choisir, de votre région et du type d’appareil dont vous disposez, l’opération d’entretien de votre chaudière peut vous couter entre 80 et 180 euros. Cette somme peut être ou non à votre charge en fonction de votre situation, de votre type d’habitation et des stipulations du contrat de bail.

La prise en charge de l’entretien de la chaudière

Compte tenu du caractère obligatoire de l’entretien de la chaudière, certaines personnes optent pour la souscription d’un contrat annuel auprès d’un professionnel pour économiser sur le montant de cette intervention. L’entretien est normalement à la charge de l’occupant, mais varie selon que vous soyez propriétaire ou locataire.

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Si vous êtes locataire

Loin de faire uniquement briller votre appareil comme un sou neuf, l’entretien de votre chaudière vise avant tout à allonger sa durée de vie. Elle garantit aussi votre sécurité dans votre maison individuelle, c’est pourquoi cette opération est à votre charge. Mais si vous habitez dans un logement collectif –bâtiment par exemple, l’obligation ne vous incombe plus directement et c’est le syndic ou le propriétaire du bâtiment qui doit s’en charger.

Si vous êtes propriétaire

Au cas où vous l’ignoriez, souscrire un contrat d’entretien dès l’installation d’une chaudière neuve ouvre droit à une prolongation de la garantie constructeur de votre appareil. Si vous êtes propriétaire d’une maison individuelle mise en location, votre locataire doit s’occuper de tout. Vous pouvez cependant le faire si des clauses particulières le prévoient dans votre contrat de bail.

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Mais si vous possédez un immeuble avec plusieurs locataires, mieux vaut ne pas zapper la visite annuelle de contrôle par un professionnel. Ou alors, vous rassurer au moins que le syndic l’a effectuée, car dans ce dernier cas, l’opération est à la charge de l’un d’entre vous.

Conclusion

Pour résumer, l’entretien annuel de votre chaudière individuelle –que vous soyez propriétaire ou locataire est avant tout une mesure de sécurité à absolument respecter. Lorsqu’au moment de l’opération, le professionnel détecte une anomalie, il vous conseille sur la conduite à tenir et votre chaudière est stoppée jusqu’à ce que des conditions de fonctionnement normales soient rétablies.

Et bien entendu, cette opération vous coute quelques dizaines d’euros si vous êtes l’occupant –locataire de la maison. Votre bailleur peut cependant supporter ces frais selon des conditions stipulées dans votre contrat de bail. Et si vous avez plutôt une chaudière collective, le bailleur y est obligé et à défaut le syndic.

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